PPG Genlis : Fin de la Grève
Il aura fallu beaucoup de pugnacité des salariés en grève et de leur syndicat Cgt, et beaucoup d’heures de négociation, pour arriver à arracher lundi en fin de journée un « protocole d’accord de fin de conflit » qui prévoit dans ces dispositions :
- La réaffectation sur le site de Genlis des enduits colle et des peintures à effet décoratif en phase aqueuse, aujourd’hui sous traitées par BBI, et l’abandon d’un transfert de 3 000 tonnes de peinture en phase aqueuse vers Ruitz.
- L’inscription au budget 2009 des investissements nécessaires à la modernisation de l’Unité Traditionnelle avec engagement de la direction à les réaliser.
- L’installation de l’automatisation de l’injection des additifs par doseur massique dès 2008.
- Et courant second semestre 2008, une étude de faisabilité sur la productivité qu’amènerait l’installation d’une machine à désensacher.
Ainsi, avec une production qui sera portée à 34 500 tonnes à l’horizon 2010, contre 30 000 tonnes prévue par le projet initial de la direction, le nombre d’emplois dont la suppression était envisagée sera réduit (20 emplois préservés). Restent cependant 55 salariés des fonctions supports pour qui aujourd’hui peu de solutions existent tant internes qu’externes dans un bassin d’emploi où le chômage est endémique.
Par ailleurs, l’accord prévoit qu’il soit engagé (par la direction) « des négociations locales en vue d’examiner et de déterminer toute mesure susceptible de diminuer l’impact social prévu ». Et qu’en tout état de cause « Il est entendu que ces dispositions ne se substitueront pas aux prérogatives ni aux obligations légales d’information et consultation du CCE de l’UES SigmaKalon, ni à celles du Comité d’établissement de Genlis. »
Enfin 50 % des heures de grèves seront payées.
Avec 50 à 55 emplois encore menacés, et pour lesquels ni la GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences), telle que proposée par la direction et qui ne vise qu’à accompagner les salariés à quitter l’entreprise, ni un PSE, ne peuvent être une réponse à ces salariés : la mobilisation de tous reste nécessaire.
(Communiqué par le Syndicat CGT PPG SIGMAKALONE GENLIS)